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Message du Pape François

A l’occasion de la Journée Mondiale des pauvres, le pape François a écrit un message dont vous trouverez ci-après quelques extraits.

 « Un pauvre crie, le Seigneur entend »

« Un cri traverse les cieux »

« Un pauvre crie ; le Seigneur entend ». Ce qui jaillit de cette prière est d’abord un sentiment d’abandon confiant en un Père qui écoute et accueille.

Nul ne doit se considérer comme exclu de l’amour du Père, tout particulièrement dans un monde pour qui la richesse, qui enferme sur soi, est élevée au rang d’objectif premier.

Le fait d’être pauvre ne peut se résumer en un seul mot : c’est un cri qui traverse les cieux et rejoint Dieu. Qu’exprime le cri du pauvre, sinon la souffrance et la solitude, sa déception et son espérance ? Nous pouvons nous demander comment se fait-il que ce cri qui monte jusqu’à Dieu ne parvient pas à nos oreilles et nous laisse indifférents et impassibles ? La réponse de Dieu au pauvre est toujours une intervention de salut pour soigner les blessures de l’âme et du corps, pour rétablir la justice et pour aider à reprendre une vie digne.

Que nul cri soit perdu dans le vide

La Journée Mondiale des pauvres se veut une modeste réponse de toute l’Eglise, dispersée de par le monde, adressée aux pauvres de toutes sortes et de tous lieux, afin que nul ne croit que son cri s’est perdu dans le vide. On ne répond pas aux besoins des pauvres par procuration, mais en écoutant leur cri et en s’engageant personnellement. La sollicitude des croyants ne peut pas se résumer à une assistance mais appelle cette attention aimante qui honore l’autre en tant que personne et recherche son bien.

Une main tendue

Le salut de Dieu prend la forme d’une main tendue vers le pauvre, une main qui accueille, protège et donne de percevoir l’amitié dont on a besoin. C’est à partir de cette proximité concrète et tangible que peut être entrepris un authentique chemin de libération : chaque chrétien et chaque communauté sont appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société. Ceci suppose que nous soyons dociles et attentifs à écouter le cri du pauvre et à le secourir.

Des témoins de la présence de Dieu

Comme Bartimée, beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un sens à leur condition. Combien s’interrogent sur les raisons de leur descente dans un tel abysse, et sur la manière d’en sortir ! Ils attendent que quelqu’un s’approche d’eux et leur disent : « confiance, lève-toi, il t’appelle ». Les pauvres sont les premiers capables de reconnaitre la présence de Dieu et de témoigner de sa proximité dans leur vie. Dieu demeure fidèle à sa promesse, et jusque dans l’obscurité de la nuit, la chaleur de son amour et de sa consolation ne fait jamais défaut.

Les pauvres nous évangélisent, en nous aidant à découvrir chaque jour la beauté de l’Evangile. Ne passons pas à côté de cette occasion de grâce. En ce jour, considérons-nous comme leurs débiteurs. Se tendre la main les uns et les autres, c’est vivre une rencontre de salut qui soutient la foi, rend effective la charité, donne l’espérance pour avancer sur le chemin où le Seigneur vient à notre rencontre. »

Les Bénévoles (poème de William BARETTE)

Dans un monde où le temps s’enfuit à toute allure,
Dans un monde où l’argent impose sa culture,
Dans un monde où parfois l’indifférence isole,
Les anges existent encore : ce sont les bénévoles.

Ces gens qui par souci du sort de leur prochain,
Prennent de leur temps, pour tendre la main.
Ces êtres généreux qui s’oublient et se dévouent,
Ne les cherchez pas très loin, ils sont parmi nous.

Etant gens discrets, ils ne demandent rien.
Ni merci, ni argent, ni aucun bien.
Pourtant, ce qu’ils donnent n’a pas de prix.
Rien ne peut l’acheter, c’est une partie de leur vie.

Et si aujourd’hui, je suis un peu plus heureux,
C’est bien grâce à eux.
De tout mon cœur, je désire vous remercier.
« Puissiez-vous recevoir autant que vous donnez ».