Les premières icônes de la Vierge Marie qui allaite sont très anciennes. D’origine copte, ces…
Dieu continue d’embaucher !
Ce 2 février, fête de la vie consacrée, une jeune fille du Puy, Bénédicte, est entrée au carmel de Surieux (Isère, près de La Côte Saint-André). Elle a fait trois mois de postulat puis était revenue un mois « en vacances » chez ses parents. Fille unique, elle vient de terminer sa quatrième année de médecine… Nous pouvons rendre grâce à Dieu qu’il l’ait appelée et qu’elle ait répondu à son Appel.
Un article de journal, à l’occasion de la journée de la vie consacrée, rapportait ce témoignage éloquent dans sa simplicité, comme une tranche de vie entre jeunes. Ne peut-on y reconnaître une marque du souffle de l’Esprit ?
Depuis longtemps, Anne (22 ans) désirait devenir religieuse. Mais aujourd’hui, c’est décidé et le jour de son entrée au noviciat est fixé. La veille de ce jour, trois de ses amies conviennent avec elle :
– » Avant que tu n’entres au couvent, allons ensemble au restaurant ce soir, car tu ne vas tout de même pas passer seule cette dernière soirée ! »
Les voici attablées dans un bon petit restaurant, à Paris. Or les échanges autour de la table, s’ils se passent dans la gentillesse, sont aussi marqués par une certaine tristesse.
– » Mais il faut que cette soirée se passe bien ! J’ai une idée, dit une des amies : nous allons nous donner des gages à accomplir. Toi Anne, tu vas aller dire ce soir à différentes personnes que, demain, tu entres au couvent. »
Et Anne accepte de relever ce défi !
* Après avoir regardé autour d’elle, elle se dirige d’abord vers un couple attablé dans un coin du restaurant. Elle s’aperçoit que, visiblement, la gaieté ne règne pas entre l’homme et la femme. Mais Anne s’avance et leur déclare : » Voilà, demain j’entre dans la vie religieuse ! » Eberlués, ces deux personnes lui répondent : » On n’a que faire de ton truc ! » Anne revient, abasourdie, à sa place. Or quelques minutes plus tard, la femme vient s’excuser auprès d’elle et se met à pleurer : » Je vous envie, en fait : vous avez su donner un sens à votre vie… «
* Arrive un groupe de cinq ou six jeunes, bruyants et joyeux. Quand ils ont pris place, Anne se dit : » Chouette, je vais me présenter à eux ; ce sera plus facile « . Elle se dirige en souriant vers leur table et leur annonce : » Voilà, demain j’entre au couvent ! « Ces jeunes la regardent avec des yeux ronds, se mettent à l’examiner, puis se regardent l’un l’autre en silence. Un climat nouveau s’installe entre eux, et on devine qu’ils ont dû se poser bien des questions…
* Enfin, à la sortie du restaurant, une des amies trouve amusant d’écrire sur un grand carton : » Demain, elle entre au couvent ! « On sort une guitare et toutes se mettent à chanter dans la rue ; quelques pièces tombent sur le carton. Un groupe de jeunes s’arrête longuement et, parmi eux, un italien de passage déposa une forte somme, en disant à Anne : » J’ai une tumeur au cerveau, et je me sais condamné. Je n’ai plus besoin de cet argent, mais… priez pour moi, s’il vous plaît ! «
C’est que la parole du Seigneur et la force de son Esprit passent vraiment par nous, dans les surprises de nos vies.
En nombre sans doute peu élevé, mais chaque année, des jeunes (garçons et filles) font confiance à l’Esprit Saint et s’engagent à la Suite de Jésus dans la vie religieuse.