J’aime mon Église.

 J’aime mon Eglise. Celle qui est née au matin de Pâques à la Résurrection du Christ. Celle qui depuis plus de 2000 ans témoigne que la vie offerte par amour à l’exemple de Jésus est source de bonheur. Celle qui défend l’immense dignité de l’homme et de toute la création en affirmant qu’ils viennent de l’amour de Dieu et qu’ils sont faits pour la Vie éternelle.

J’aime l’Eglise de saint Vincent de Paul, de Mère Térésa et de sœur Emmanuelle, de l’abbé Pierre, et de tant d’autres, connus ou inconnus, qui montrent l’amour du Christ en se dévouant pour soulager la misère. Et je rends grâce pour l’œuvre immense accomplie par les chrétiens au cours des siècles dans les domaines de la santé et du développement social.

J’aime l’Eglise d’Erasme, de saint Anselme, des Pères de l’Eglise, de saint François de Sales, de Teilhard de Chardin, de tous les grands penseurs, de tous les humanistes qui essaient de faire le lien entre leur foi et la raison humaine, qui approfondissent toujours l’intelligence de la Foi. Tous ceux qui cherchent à lier progrès humains et évangile. Et je rends grâce pour l’œuvre l’immense accomplie par les chrétiens au long des siècles dans les domaines de la recherche intellectuelle et scientifique.

J’aime l’Eglise de François d’Assise, de sainte Thérèse de Lisieux, de Jean de la Croix, de Thérèse d’Avila, de tous les religieux et religieuses qui cherchent Dieu dans la prière, la vie communautaire, la pauvreté. Et je rends grâce pour l’immense chaîne de prière qui a travers le temps porte notre monde.

J’aime l’Eglise de Don Bosco, du Père Chevrier, de Marcellin Champagnat, de Jean-Baptiste de la Salle, de saint Bénilde, d’Eugénie Joubert et de tous les saints qui se dévouent au service des jeunes. Et je rends grâce pour l’œuvre immense accomplie au long des siècles par les chrétiens dans le domaine de l’éducation.

J’aime l’Eglise de Mathieu, Marc, Luc et Jean, des prophètes, des auteurs bibliques, de saint Jérôme et de tous ceux qui nous ont transmis la Parole de la Bible. J’aime l’Eglise des chrétiens ordinaires qui lisent la Parole de Dieu chaque jour et s’en nourrissent. Et je rends grâce pour tous ceux qui approfondissent la compréhension de cette Parole aujourd’hui et nous la transmettent.

J’aime l’Eglise des Apôtres qui nous ont transmis leur témoignage sur Jésus.  J’aime l’Eglise des évêques, leurs successeurs, qui nous aident à garder la fidélité à la Tradition reçue des Apôtres. Et je prie pour que l’Esprit les éclaire et les fortifie dans cette belle mission. J’admire l’énorme effort missionnaire accompli avec courage, dans tous les pays, au long des siècles, par les différentes Eglises chrétiennes.

J’aime l’Eglise de Maximin Giraud, de Bernadette de Lourdes, de Dominique Savio, de José Luis Sanchez del rio, de Chiara Luce Badano, de tous les « petits » en qui se manifeste la puissance de la grâce divine. J’aime l’Eglise des chrétiens ordinaires ; de ceux qui ne feront jamais la « une » des journaux, mais qui au jour le jour, humblement, discrètement, prient, prennent soin de ceux qui les entourent, recherchent l’unité. De ceux qui font simplement et courageusement leur travail quotidien au service de leur famille, de leurs proches. De ceux qui par leur dévouement bénévole dans l’Eglise ou la société contribuent à embellir le monde.  Et je rends grâce pour l’Esprit qui suscite l’amour dans le cœur des plus humbles.

J’aime l’histoire de mon Eglise. Histoire d’une famille, avec ses imperfections et ses belles réalisations.  Non pas une famille parfaite, mais qui cherche toujours plus à s’ajuster à l’amour de Dieu et de  ses frère et sœurs en humanité. Histoire d’un peuple en marche, qui doit se purifier sans cesse pour être fidèle à la parole de Jésus : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Et je rends grâce pour l’Esprit Saint qui renouvelle et dynamise cette Eglise encore aujourd’hui.

Oui, j’aime mon Eglise.

G. Volle